Comme pour toutes choses, on peut trouvé tant de choses à dire.

 

Mais comment parler vrai? Comment parler juste? Et que devrai-je réellement exprimer ici. J'y rechigne et pourtant, je ploie à l'exercice, par curiosité. Il est bon de répondre à une curiosité. Car la curiosité est bonne. Il est juste de douter et de sortir d'un confort direct.

 

Je répondrai donc car je souhaite partager, émuler nos cerveaux; et plus certainement être.

 

 

 

Pourquoi la photo? C'est le doux mélange de la réalité et du rêve.

 

Quelle meilleure expression de la vacuité? Quel plus fin équilibre de vie – et de mort? Quel plus excellent ancrage dans le présent?

 

 

 

C'est au moins une pratique de création, une expression toute personnelle. 

 

 Une situation entre deux ombres, à demi stigmatisé dans le rationnel et la mort.

 

Oui, les images photographiques sont le résultat de calculs et de connaissances complexes.

 

Et oui, aujourd'hui chacun a accès à la photo et peut y créer du beau. Et c'est très bien! Partageons notre envie de créativité en oubliant toute forme de compétitions.

 

Alors que reste t-il? Derrière la technique, la photographie est hasard et introspection. Perspective. Elle est une recherche métaphysique qui, si on le veut bien, questionne le temps, l'espace et la substance des choses.

 

 

 

Mon premier amour-art, c'est MONET et je suis persuadée qu'il me poursuit encore. Des tourbillons ocres et ors, fuchsias et verts, surtout verts, enserraient mon cœur trop fragile, tendre et sûre à la fois.

 

Son regard m'inspire. Être là. Je pense qu'il avait compris. En communion, part de toute chose mais imperceptible infimité.

 

L'exquis et la frivolité des sens s'accorde avec leur absence d'existence en soit.

 

Je suis et je disparais quand je me connecte enfin – j'y parle et j'y garde le silence.

 

 

 

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Lubelune Parthiot - l.parthiot@hotmail.fr